Même en l'absence d'atelier, je peux avancer sur un des sujets en cours : Redonner de la voix à de vieilles radios à lampes.
J'ai déjà abordé le sujet du dilemme entre restauration et transformation, ce ne sera pas le cas ici.
Aujourd'hui j'explore les options, avec toujours comme but de conserver au maximum le fonctionnement, l'esthétique et les composants d'origine :
- marche/arrêt; volume;
- graves/aigus;
- gammes;
- œil magique;
- mais surtout : sélections des stations.
- et pour un coût humain et matériel minimal.
Le Lego™ de l'électronicien.
Pour pouvoir avancer sans fer à souder ni oscilloscope (quoique... j'ai des amis et la chance, voir plus bas), j'ai acheté un petit ensemble "breadboard + quelques composants" ...OrangePi Zero.
OrangePi Zero |
Le fonctionnement sous Linux permet l'utilisation des nombreux programmes déjà existants, mais il est plus difficile de faire de la "haute vitesse" sur les interfaces gpio (General Purpose Input/Output).
On verra prochainement pourquoi on va plutôt continuer l'expérimentation avec le Wrover.
ESP32 Wrover.
ESP32 Wrover |
La carte "Wrover" comporte un ESP32 : Un micro-contrôleur, un genre de "super-arduino" en 32 bits, avec du wifi, du bluetooth et suffisamment de ressources pour faire de l'internet. Ici on est libre de piloter les interfaces "à fond", mais la programmation est plus ardue. Par ex., il n'y a pas de système de fichiers.
Astuce et grosse ficelle.
Tous les montages que j'ai vu sur internet utilisent des interfaces à base de boutons, claviers ou encodeurs, d'écran lcd ou de leds.
Pas de ça dans mes TSF ! Il est temps d'inventer.
Dans une radio ancienne, la sélection de station s'effectue grâce à un condensateur variable.Pas de ça dans mes TSF ! Il est temps d'inventer.
Condensateur variable |
Y substituer un autre dispositif (encodeur ou potentiomètre) serait non seulement dommage, mais une galère en terme de mécanique :
- Un encodeur produit des impulsions (+1, +1...+ ou -1, -1...) dont le décompte doit être mémorisé. Si on tourne le bouton alors que l'appareil est hors-tension, on va perdre la position absolue de l'aiguille et décaler toutes les stations.
- Un potentiomètre peut fournir une tension absolue - mesurée par un gpio configuré en entrée analogique -. Ça devrait faire l'affaire, mais il faudrait s'assurer que le déplacement de bout-en-bout de l'aiguille couvre une large plage du potentiomètre (10 tours) pour avoir une bonne exploitation.
Je ne jette pas cette idée, mais le challenge reste pour l'instant d'utiliser le CV.
Donc mon premier "POC" (proof of concept = démonstration de concept) sera d'essayer d'exploiter un condensateur variable - typiquement analogique - avec un micro-contrôleur - plutôt numérique -.
Des amis et de la chance.
Alors que je pensais commencer mes bricolages sans oscilloscope, mon ami Ken me téléphone :- Tu serais intéressé par la récupération d'un Tektronix que mon entreprise met à la retraite(*) ?
- Laisse moi réfléchir....
Comme ça, c'est un Tektronix 2220 en parfait état ? Avec son capot, sa poche contenant la doc et 3 sondes dans leur sachets d'origine avec tous les accessoires ?
C'est bien parce qu'il va me servir immédiatement que je veux bien t'en débarrasser à titre gratuit, mais tu me l'apportes à domicile.
Tektronix 2220 : 30 ans passés. |
Merci Ken.
(*) Salauds de jeunes scopes en plastique avec leurs lcd couleur, qui chassent les vieux tubes !
C'est gros comme un grille-pain, ça frime avec 4 voies, 50 mesures, des tonnes de mémoire, de l'analyse numérique, ça remplace 6 ou 7 appareils volumineux, ça ... ça ...
Dis, Ken, t'aurais pas aussi un MSO5000 qui traîne ? Je pourrais faire un effort pour t'en débarrasser.
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