dimanche 14 février 2021

Denon SA-3900 (3/3)

précédemment : Denon SA-3900 (2/3)



Suite et fin  de la réparation(*) de l'ampli de Simon.

Pour ce dernier post, (relativement) moins de photos. Le stress de la panne a donné la priorité à la sonde d'oscilloscope plutôt qu'à l'iphone.

Poursuivons.

L'électronique est comme neuve, je préfère la replacer temporairement dans le boîtier pour le premier essai.

Un pas après l'autre.

J'ai déjà vérifié les 4 diodes du redresseur :  OK .

Je test d'abord l'alim "à vide" pendant 10 minutes : + et - 36,5 Volts   OK 

Je décharge les deux condensateurs dans une résistance 1 KΩ

Je raccorde l'alim, 2 secondes après la mise sous tension, le relais s'enclenche :  OK 

Tension sur les sorties H.P. (volume à 0) : 0V :  OK 

Tension sur les entrées : Pas de tension qui risquerait de griller une source :  OK 

Les tensions sont stables pendant 10 minutes, pas de composant brûlant :  OK 

Le premier son ?

Je connecte mon Mac en source audio sur l'entrée AUX, et une petite enceinte de récupération sur la voie droite. C'est une 10W orpheline, reste d'une mini-chaîne... faudra pas pousser le volume !

Je monte doucement le volume jusqu'à ~1/10, du son sort, ça semble correct :  OK ! 

Je passe à la voie gauche :  OK !!!  

Je débranche la source pour pouvoir monter le volume :  Pas vraiment OK 

À mi-volume, on entend déjà un ronflement 50Hz. Quand je touche le bouton de volume, ça "crache" et le ronflement augmente.

Ça sent la mauvaise masse.

Le dernier son ?

Bon.

Tout n'était pas remonté : Les entrées sont en vrac sur la table, la tôle de blindage n'est pas en place.

La carte pré-ampli ne tient que par un écrou serré à la main. Je décide donc de vérifier si ce ronflement provient uniquement d'avant l'ampli de puissance (ce qui est logique puisqu'il augmente avec le volume).

Pour effectuer une mesure indépendante du pré-ampli, je débranche les 3 fils (câble jaune) et je met à la place un bout de connecteur pour forcer les entrées à zéro.

Je met le blindage en place, je serre tous les écrous.

Silence ?

Je met sous tension...

Le relais colle.

Un fusible saute !  PAS OK DU TOUT !  

C'est le fusible F303, 4A sur le +35V.

WTF ? - comme diraient les déjà moins jeunes -.

J'ai fait un court-circuit avec la tôle ? Je la retire.

Je n'ai que des fusibles 1 ou 5 Ampères, plus petits. Mais en serrant un peu le support avec une pince, ça ira bien pour rechercher la panne.

Un fusible de 1A saute aussitôt, de 5A également.

S'il y a un court-circuit, je ne le vois pas.

Comme ça saute au moment où le relais "colle", je débranche l'enceinte.

Ça ne saute plus. Rien ne semble ni cramé, ni cramer.

Je commence à mesurer en différents points, tout semble correct jusqu'à...

Il y a 35 V sur les fusibles F301 et F302 des sorties H.P. !

Et 35 V sur les entrées de l'ampli (sur le "clamp" sensé mettre ces entrées à la masse) !!!

RE-WTF ?

Je retire le "clamp", c'est la broche centrale "masse" qui affiche 35V. Mais c'est à relativement haute impédance : Avec un doigt sur la sonde et la main posée sur le boîtier, la tension chute...

En revanche, au bout du câble jaune, la masse est bien à 0V "fort".

Je le rebranche.

Tout redevient normal. 0V partout, y compris sur les deux résistances 8,2 Ω que j'ai mis sur les sorties.

Pour vérifier, je laisse sous tension et je débranche le câble jaune.

La tension saute juste avant que le (cinquième) fusible n'en fasse de même.

B... de M... Peste ! - comme le dirait quiconque dans ma situation - pardon.

Il y a peut-être une sorte de boucle de contre-réaction, ou une entrée "en courant" au lieu de "en tension".

Je n'ai travaillé que sur une dizaine d'amplis (et pas toujours avec succès), mais je n'avais jamais vu ça.

QUI a conçu cet ampli ? Peut-être une équipe avec un humour particulier :

"Vous verrez, ceux qui vont essayer de réparer ce modèle sans passer par Denon vont s'arracher les cheveux. (rires sardoniques)"

Je suis toujours heureux d'apprendre (sinon comprendre) quelque chose, alors si un lecteur peut me confirmer que c'est un montage "classique", je l'en remercie par avance.

En attendant, fini la connectique : Le mieux est l'ennemi du bien, je SOUDE ce foutu câble. Connecteurs inclus ! (Ça lui fera les pattes).

Cassée la voie ?

Je re-remonte tout, tous les écrous sont serrés, les câbles rangés.
Je branche l'enceinte, musique...

Catastrophe : On dirait un vinyle joué avec un silex.

Je commence à me dire qu'un transistor de sortie est mort.

Je remet les résistances en sortie (volume bas - ce ne sont que des 3W) : À l'oscilloscope ça semble pourtant "propre" ?
Pointe rapide de volume à 50% :  OK ? 

Puis je réalise que la mini-enceinte était restée branchée alors que les fusibles sautaient en série.

Un outil indispensable en électronique c'est le nez ! Ici plus de doutes : Le petit H.P. n'a pas apprécié les électrochocs, ça sent bien le vernis brûlé. R.I.P.

Pré-chauffage.

Je poursuis les mesures pendant 15 minutes à volume bas. Les résistances en sortie chauffent, mais heureusement pas de présence de courant continu.
Avec la source débranchée, pas de ronflement "visible" même avec le volume à 80%.

 OK ? 

Décollage.

J'ai ressorti mes enceintes Technics SB7 de leur carton de déménagement (**).

Je ne suis pas audiophile (et la source est un Mac qui diffuse Deezer... shame on me), mais j'avoue que en poussant le volume à 50~70% le son est clair, les graves bien présents sans cacher la voix d'Annie Lennox.

Et ça doit commencer à bien em... les voisins.

Fin de l'essai.

 !!! OK !!! 

Atterrissage.

Je finis les détails :

Les les ampoules sont changées sans pouvoir néanmoins récupérer le filtre bleuté.

Les vu-mètres reprennent leur place avec du nouveau double-face, le transparent est nettoyé comme neuf. 

J'ai eu la chance de trouver ces ampoules 12V dans LE magasin de composants électroniques à Tours.

Le vendeur est sympa et connaisseur : Il ne m'a pas proposé de remplacer ces lampes à filament et leur belle lumière discrète, par des leds froides et anachroniques.

Le labyrinthe de casiers m'a replongé dans l'ambiance des magasins Parisiens à mes débuts, alors que cet ampli sentait encore le neuf, et qu'on ne pouvait pas commander sur internet.
Aujourd'hui il ne reste quasiment plus que "St Quentin Radio" pour parler avec des vendeurs qui connaissent leur métier.

Pendant cette minute de nostalgie, les boutons ont trempé dans de la mousse nettoyante.
Bien frotter avec un coton doux pour retirer les traces de doigts dans les micro gravures de surface.

Le bouton sans capot a pris la place "marche/arrêt", c'est plus discret qu'au milieu.

C'est FINI.



On le ferme ?

Je n'ai pas encore refermé le capot car je pense que Simon aimera voir le résultat.

Mais surtout, il demeure un petit fusible de 5 A en lieu et place d'un plus gros de 4 A.

Je ne pense pas que ça fasse une grosse différence en cas de problème, mais si on est puriste... Retour à "Radio Son" ?




(*) Finalement je n'ai pas trouvé de réelle panne à cet ampli, on ne peut donc pas parler de "réparation". Encore une fois un bon nettoyage et un "recap" ont suffit.

(**) Je ne désire pas vendre ces enceintes.


samedi 13 février 2021

Denon SA-3900 (2/3)

précédemment : Denon SA-3900 (1/3)  ; suite : Denon SA-3900 (3/3)



Après avoir démonté le contenu de l'ampli, on devrait attaquer le nettoyage.


Attention : Il y a des résistances soudées "en l'air" côté cuivre, il faut éviter les coucher sur le circuit, au risque de toucher une soudure proche.

Mais avant de nettoyer, je vais commander les quelques condensateurs nécessaires pour le "recap".
J'en ai déjà quelques - récents - en stock, pour les valeurs "courantes".


Attention : Tous ceux de l'ampli sont estampillés "Nichicon", et certains (de couleur orange) portent l'indication "LR".
Après vérification, je confirme que ce marquage (obsolète) indique des condensateurs "Low Leakage". Je respecte ceci lors de la commande. 

Cette fois-ci je commande chez "Mouser", pas chez DigiKey : Les frais de douane sont compris dans le prix.

Il n'est pas question ici d'argumenter si on peut finalement économiser 1 ou 2 euros chez l'un ou chez l'autre, mais juste de "ressenti" : On paye le prix de que ce qu'on commande.

Relais.

Quand il y a des relais ou des interrupteurs dans un appareil, il est plus prudent de vérifier l'état des contacts : Ils peuvent s'oxyder, un courant trop important peut les détériorer ou même les souder.

Le relais dans cet ampli est certainement là pour temporiser la connexion des sorties H.P., le temps que les condensateurs soient chargés et les tensions stabilisées. Même sans le schéma, il suffit de suivre les pistes du circuit imprimé pour confirmer que c'est bien le cas.

Sans ce relais, un bon "clac" se produirait dans les enceintes, ce n'est pas très bon pour elles.

Donc j'ai dessoudé le relais pour regarder ça de plus près.
Pour tester les contacts avec un ohmmètre je pourrai le brancher sur une alim. 24V, mais rien qu'en regardant au travers du boîtier transparent, j'ai un doute.

Je l'ouvre, c'est confirmé : Les contacts normalement dorés ont une belle couleur noire. En poussant le pendule à la main, le contact est tellement mauvais que mon ohmmètre grésille au lieu de faire "bip".

Le nettoyant contacts n'y change rien. Il est foutu, j'en rajoute un sur la commande.

Au bain !

Maintenant que les composants sont commandés, je peux attaquer le nettoyage.

Avis aux électroniciens sensibles : Ne lisez pas ce qui suit.

Tout le monde vous dira que l'électronique n'aime pas l'humidité. Mais ce n'est pas l'humidité le problème, ce sont ses effets : Courts-circuits, oxydation, moisissure, destruction de matières sensibles, ...

Pour retirer de la poussière, beaucoup vont recommander de l'air comprimé aidé éventuellement d'un pinceau ou d'une brosse.

Mais par expérience je sais que ça ne suffit pas : La poussière est souvent un peu "grasse", c'est devenu de la "saleté". Si on veut remettre à neuf, il faut nettoyer.

Si un appareil ne comporte pas de composants fragiles (ex. boîtier en carton, cellules piezzo), et qu'on peut le sécher rapidement, ... on peut avec certaines précautions le passer à l'eau distillée.

Ici la plupart des composants sont étanches (résistances, condensateurs, capacités, transistors, circuits, fils, etc).

Les seuls qui pourraient souffrir d'un bain prolongé sont les potentiomètres et les inters., car il est difficile d'en chasser rapidement toute l'eau, même en utilisant un compresseur d'air comme je le fais souvent.
Je n'ai pour l'instant pas envie de les dessouder, je vais utiliser la technique du séchage à l'alcool.

Mais cette fois-ci j'innove en utilisant au début un produit assez efficace : Le nettoyant en bombe (mousse blanche).

Tout le montage est déposé dans un grand récipient (ici un bac pour le développement des photos).

  • Étape 1 : Je pulvérise une  bonne couche de mousse nettoyante, côté composants comme côté cuivre. Je laisse agir 1 minute : La mousse commence à se liquéfier.

  • Étape 2 : Je brosse un peu partout avec un pinceau doux pour ne pas risquer de plier un composant. Y compris les fils dont l'isolant souple retient bien la saleté.
    Le "jus" qui coule est gris, je sors plusieurs fois les circuits pour rincer le bac.


  • Étape 3 : Il ne coule plus de "jus", je rince plusieurs fois les circuits avec de l'eau distillée projetée à l'aérographe. J'insiste dans les parties cachées des potentiomètres et interrupteurs. J'arrête quand ça coule "propre".

  • Étape 4 : Je suspends tout le merdier circuit pour laisser s'écouler le maximum d'eau, en aidant avec de l'air comprimé.
    Un "truc" efficace : Tenir un papier absorbant derrière la zone qu'on "souffle". Cela attrape les gouttelettes d'eau en évitant qu'elles se re-déposent sur les composants alentours. Penser à souffler aussi sur les parties cachées sous les composants.

  • Étape 5 : Le circuit retourne dans le bac. Je projette maintenant de l'alcool isopropylique (99,9°) qui va chasser l'eau restante et sécher rapidement.
    Puis air comprimé : Je ne m'arrête que lorsque plus une goutte n'apparaît sous le moindre composant.  J'insiste sur les pièces qui risquent de retenir du liquide, comme les capots de potentiomètres et les inters.
    nb : Je fais ça dans une pièce bien ventilée, sans flamme ni risque d'étincelle à proximité, et je porte un masque à cartouches filtrantes.

    Si on n'a pas d'alcool, je pense qu'on peut aussi utiliser un sèche-cheveux à l'étape 4. Mais attention à l'eau "coincée" dans des endroits inaccessibles.

  • Étape 6 : Je projette partout un très léger voile de "WD 40" (toujours avec l'aérographe, la bombe du produit est inadaptée pour ça). J'utilise néanmoins la bombe et son fin tuyau pour traiter l'intérieur des potars et des inters.
    J'essuie l'excédent avec l'air comprimé et du papier absorbant et des contons-tige.
    rappel : Le WD40 "original" est un lubrifiant léger, nettoyant, mais surtout un excellent anti-humidité. Je l'utilise depuis longtemps pour protéger les circuits, les contacts, nettoyer les métaux... Si on n'en met pas trop (essuyer), il sèche en quelques heures sans graisser les surfaces.

Voilà : Ça brille et ça sent même le propre.

Mais en tournant les potentiomètres, je constate que celui des aiguës est un peu "spongieux", il ne tourne pas aussi librement sue les autres.
C'es probablement de la graisse sale qui reste dans l'axe. Comme le nettoyage n'est pas parfait, je dessoude les trois.

 
Je les laisse tremper 2h dans du nettoyant à vitres (moins agressif que l'alcool pur). Nettoyage au coton-tige, pchitt de WD et c'est parfait. Tout tourne comme neuf.


Le sélecteur de sortie - plein de graisse sale - a aussi le droit à un nettoyage particulier.
Maintenant ça fait un beau "clic" sur chaque position, au lieu de "chclouc".

Le boîtier.

Pendant que tout finit de sécher, j'attaque le boîtier.

La façade est nettoyée au produit à vitres, avec un mouchoir doux et un tissu microfibres.


Pour les surfaces fragiles (surtout les plastiques transparents), proscrire le papier absorbant "industriel" - comme le rouleau bleu visible sur la photo - ou même le "Sopalin, ça peut rayer.

La tôle noire va passer sous la douche, je retire les bornes H.P.

Ça coince.

Le mécanisme de certaines bornes est grippé, impossible de les desserrer.
Il y a un double filetage : Pour serrer le fil du H.P., la cosse se serre dans le sens "normal" (filetage fin en bas sur la photo).
La borne doit rester solidaire du panneau : L'axe est une vis à pas inversé (le gros filetage), la tête cruciforme se trouve dans la borne.


Visiblement les bornes ont été desserrées "à fond", la borne s'est bloquée sur la tête de la vis.
Je les ai débloquées avec de l'huile et un tournevis, en tenant la borne dans une pince (avec un chiffon).
Mais je n'ai pas pu éviter de marquer un peu le plastique.

C'est propre et sec, je remonte.


Retour à l'électronique.

Si cet ampli a une panne sévère (autre qu'un condensateur H.S. ou le relais bleui), la logique voudrait de le tester tant que tout est facilement accessible.
Mais je préfère solidifier d'abord quelques connexions dont les fils commencent à bouger un peut trop librement.

La broche est dessoudée, les fils rabattus et alignés. Un bout de gaine thermorétractable immobilise le tout, on peut replacer.



Sur une carte, un fil est relié à une résistance (ça ressemble ici encore à une correction de dernière minute... il y a aussi une résistance "en l'air" et un condensateur non installé...). 
À la prochaine manipulation la broche de la résistance va lâcher.


J'enferme le tout dans de la gaine



Ça serait l'occasion de remplacer quelques "wrappings" par des connecteurs, pour faciliter l'extraction d'une carte à réparer.



Si une carte est est panne, c'est à coup sûr l'ampli de puissance.

Je décide de rendre le câble d'entrée (jaune) déconnectable.
Sur cet ampli, ça se révélera une erreur quasi fatale.

Ici on voit les fils terminés par des connecteurs sur broche carrée, solidifiés avec de la gaine.


"Recap".

Sur ces entrefaites, les condensateurs et le relais sont arrivés.


Tous les anciens condensateurs sont d'abord marqués d'un point noir. Je les remplace ensuite un par un, cela évite de se tromper de valeur.


À deux endroits, un condensateur est soudé à la place d'une résistance. En regardant côté cuivre, je tombe comme par hasard sur deux des résistances "en l'air" (4,7K).
Mais attention : s'il y a bien également deux emplacement inoccupés pour des condensateurs à proximité, seule une broche est commune.


Encore une fois il s'agit chez Denon d'une correction de dernière minute.
Je n'aime pas ces résistances déportées alors qu'elles ont un emplacement prévu. 
Je préfère placer les condensateurs au dessus des résistances et les remettre à leur places.


Miniaturisation problématique.

Les composants actuels sont beaucoup plus petits qu'en 1977. Pour certains l'écartement des broches (les "pattes") est réduit, ils ne peuvent aller exactement en remplacement, plaqués contre le circuit. 

Si les pattes sont longues (comme sur les photos précédentes), on soude le composant un peu en hauteur.
Mais sur certains condensateurs reçus, les pattes sont pré-coupées.
Par chance ici l'écart n'est pas trop important : En pliant délicatement il reste juste suffisamment de longueur qui dépasse du circuit imprimé. 



Sur d'autres, une patte est recourbée comme un hameçon ? C'est la première fois que je vois ça.
Pas de problèmes non plus pour les mettre en place.



Avant de replacer le circuit imprimé "puissance" devant le radiateur, penser à redresser les deux résistances restantes côté cuivre. Ne pas oublier de fixer les deux (thermistances ? fusibles thermiques ?) verts contre le radiateur (clips), en vérifiant que les "pattes" ne touchent rien.

Vérifier qu'aucun des fils qui partent vers les transistors de puissance n'est rompu ni même fragilisé suite aux manipulations. Dans le doute il vaut mieux dessouder, couper le bout fragilisé et ressouder plus loin.


Le "recap" est presque terminé : Il reste les deux gros condensateurs de filtrage de l'alimentation.
J'ai pris des valeurs plus élevées (10000µF 63V à la place des 6800/50), ici ça ne peut pas faire de mal.

Mais c'est surtout la possibilité de réutiliser les colliers de fixation en conservant le même diamètre, et le montage du petit circuit supérieur grâce à l'écartement identique des broches.


La température de service passe également de 85° à 105°, pour une meilleure longévité.

Mais attention : Je n'ai pas pris des "ultra low esr" que beaucoup d'audiophiles mettent sur un piédestal.
Avec ce genre de condensateurs, si le circuit n'a pas été conçu pour, le courant d'appel plus élevé à la mise sous tension peut causer du stress au transformateur.

Suite au prochain épisode.

Aucune volonté de suspense dans cette interruption.
C'est simplement que ce post devient visiblement trop long pour la rédaction avec "blogger" : Ça "rame grave".

Je continue donc dès maintenant avec un troisième et dernier post consacré au "Denon" de Simon :