mardi 8 novembre 2022

Tank géant téléguidé "Puma" (CHR)

Je ne sais pas si c'est l'approche de Noël, mais après la Porsche 917 et le Circuit 24, c'est le troisième jouet ancien que je vais essayer de sauver.


Lionel a trouvé deux "TANK GÉANT PUMA", des jouets en tôle fabriqués de la marque Française CHR (vers 1950 ?).

Avec 2 jouets en panne, peut-on en faire un qui fonctionne ?

Déjà, ce sont des modèles différents : Sur l'un la télécommande comporte 2 boutons, sur l'autre 4.

D'autres versions existent, comme celui-ci purement mécanique : https://pierrebayle.typepad.com/tin_tank_toys/2009/09/char-gant-puma.html

Modèle "2 boutons".

Ce modèle simple possède une clé qui fait basculer le char sur une béquille, permettant de le faire tourner. Le char n'a qu'un moteur et la télécommande permet uniquement marche avant / arrière.


Il manque des pièces comme le capot et les mitrailleuses. Et l'état de la télécommande montre que quelqu'un a déjà tenté des réparations.

Les chenilles ont disparu. Vu les morceaux fossilisés sur les roues, je pense que c'était du caoutchouc "naturel" (à base de latex).

En accord avec Lionel, on ne va pas le réparer.

Modèle "4 boutons".

Celui-ci possède deux moteurs (un par chenille). Ça lui permet non seulement de tourner en marche avant ou arrière, mais également de pivoter sur place.


Le char a l'air complet. Un précédent bricoleur a remplacé les chenilles par des courroies de caoutchouc découpées dans une chambre à air : Faute de mieux, on les garde.

En revanche les boutons de la télécommande sont manquants, et le câble qui la relie au char est à moitié arraché.

On peut facilement accéder à l'intérieur du véhicule en dépliant quelques languettes métalliques.

Si la télécommande "2 b." a déjà été ouverte en en force, la "4 b ." reste sertie sur toute la longueur. Impossible d'extraire la languette bloquée par la peinture et l'oxydation : Il faudrait la couper (*).

Sortir le bloc de plastique "contacts" est difficile mais possible. Comme les boutons sont manquants, je pense que là encore quelqu'un a tenté une réparation sans réussir à tout remettre en place.
Ça promet...

Fabricolage.

Refabriquer les platines et les boutons serait facile avec une imprimante 3D, mais je n'ai pas ça.

J'ai trouvé dans mon stock des embases "banane 2 mm" qui iront bien comme boutons (?). Les platines sont réalisées avec un bout de circuit imprimé "proto".

J'y ai soudé les écrous qui ont été réduits pour passer par les trous de la télécommande. Il recevront les boutons après assemblage.

On pourrait croire que l'unique platine rouge d'origine restante serait réutilisable. Mais en raison de la hauteur des boutons il est impossible de la remettre en place sans ouvrir la télécommande. Les deux nouvelles platines sont fines, les "boutons" seront vissés après insertion dans le boîtier.

Pour assurer un minimum de solidité au nouveau câble (un usb sacrifié), j'ai creusé le bloc pour y noyer les fils dans de la résine. Mais il faut conserver de la souplesse pour pouvoir replacer le tout dans le boîtier.

La première tentative pour replacer le bloc a arraché un des 4 fils (aaargh !), j'ai dû meuler la résine et tout recommencer.

Pour la seconde tentative j'ai travaillé plus "souple" et c'est passé (difficilement). 
J'ai sacrifié une prise Jack pour réutiliser son ressort passe-câble.

À l'utilisation, les nouveaux boutons sont un peu "durs" : Le métal des écrous accroche parfois le passage en tôle, ce qui ne se produirai pas avec les boutons en plastique.

Mais ça fonctionne...

Sécurité "verbale".

On peut lire un avertissement sur la télécommande :

Effectivement : Un bouton connecte +/- aux fils d'un moteur (marche avant). L'autre bouton croise les contacts et connecte -/+ (marche arrière).
Appuyer sur les deux boutons, c'est faire un court-circuit sur les piles !

Même s'il serait possible aujourd'hui de fabriquer une télécommande plus "secure", le temps nécessaire me pousse à conserver cette authenticité. L'acheteur est averti !

Et à propose de sécurité : Si on n'a pas réussi à mettre le feu avec la télécommande, les mitrailleuses sont censées projeter des étincelles grâce à des pierres à briquet ! Par chance cela ne fonctionne pas.

Ça roule !

J'ai relié la télécommande sur une alimentation 9 volts, et quand les deux moteurs sont en fonctionnement avec le véhicule au sol, le courant monte allègrement à plus de 2 ampères !

Je soupçonne que les chenilles de substitution sont trop tendues, mais je n'ai pas de solution simple à proposer. 

Pour le nouveau propriétaire, le prix des piles devait rapidement dépasser celui du jouet...



(*) Post-travaux.

Vu la difficulté pour réparer la télécommande - pour un résultat non fidèle à l'original -, je pense que l'ouverture à la scie aurait été une option possible.

Cela permettrai de placer facilement des boutons identiques à ceux d'origine, mais nécessiterai de fabriquer des agrafes pour refermer le boîtier.

Comme souvent j'ai fait au plus vite "avec les moyens du bord". L'impression 3D et la tôlerie ça sera pour plus tard.


dimanche 23 octobre 2022

Circuit 24

Pour rivaliser avec sa Porsche-917 Nikko made in Japan, Eric m'a confié un authentique Circuit 24 made in fabriqué en France par "L'Usine à Idées" vers l'année 1963.

J'ai eu un modèle plus récent de ce circuit dans mon enfance vers 1972~74, avec des moteurs rotatifs. Mais la difficulté restait la même : Aller vite en ligne droite et ralentir dans les courbes pour ne pas sortir de la piste.

Sur le circuit de Éric, pas de risque : Les deux Jaguar 'Type E' y sont désespérément immobiles.

Ça peut provenir du bloc transfo ou des poignées (dont le comportement les rapproche plus d'un grille-pain que d'un l'accélérateur).

Avant que le dernier brin de fil cède, je commence par refaire les connexions transfo-rail.

Au voltmètre sur les rails, à la sortie du transfo : Zéro volts. Mais entre chacun des 3 "communs" possibles du transfo et le fil d'entrée de chaque poignée : Y'a du jus.

Info : Le fil central (maintenant fiche bleue) en provenance du rail, peut se placer dans une de ces 3 prises - cela détermine la "difficulté" de pilotage en fixant la tension ( = vitesse) maximale (*) -.

Je préfère tout ouvrir pour voir ce qui se passe.

Le bloc transformateur.

Faire sauter les rivets aux 4 coins du transfo. Irrécupérables, on les remplacera par des vis+écrous.

Dans le transfo c'est la surprise : Un fil du primaire (230v !) n'est même pas isolé. On répare ça.

Les manettes.

1 - Le courant circule dans un ressort en acier par des contacts en laiton : Oxydation garantie.
J'ai nettoyé puis soudé les contacts.


2 - Un des ressorts a chauffé au point de déformer l'axe en plastique.
Je l'ai redressé autant que possible, mais ça "gratte" encore un peu, il arrive que la manette se bloque.
Pour faire mieux il faudrait remplacer la tige par un bout de barre de laiton, mais je n'ai pas ce diamètre en stock. Ça ira bien comme ça.


3 - Le fil des résistances bobinées est détendu, des spires se touchent. Le ciment-colle qui les maintenait, tombe en poussière.
Je redresse et nettoie chaque spire. J'améliore la tension en glissant au dos une languette de bakélite. J'immobilise le tout avec un mélange de colle réfractaire et de ciment.

Les voitures.

Hormis le plastique d'un électro-aimant un peu décomposé (j'améliore ça avec de la colle), l'état des voitures est bon. Je nettoie tout et j'essaye de régler au mieux la fourchette de l'axe à rochets. Un vrai spécialiste ferait sûrement mieux, mais ça fonctionne.


Enfin, ça fonctionne... pour les moteurs, oui.
Mais sur la grille de départ, les voitures vibrent plus qu'elles n'avancent. En appuyant à l'arrière Les pneus accrochent et la voiture bondit... pour patiner 10 cm plus loin.

En fait le caoutchouc des pneus est cuit, dur comme du plastique rigide. Même après un décrassage parfait des pistes et pneus à l'alcool, et le polissage des rails, ça patine lamentablement.
La seule solution -très  imparfaite- que j'ai trouvée, c'est d'envelopper les roues arrières d'un morceau d'élastique maintenu en place par du double-face fin.
Un trait de marqueur noir sur les bords masquera un peu la supercherie.

La boîte.

Pour faire bonne mesure, j'ai réparé la boîte avec un carton fort inséré dans le pli, collé à la colle à bois et maintenu sous presse le temps du séchage. Les trous du couvercle sont également arrêtés avec un bout de carton contre-collé à l'intérieur.

Conclusion.

On peut dire que le circuit est réparé, mais pas restauré. Pour cela il faudrait se procurer des pièces neuves et cela sortirait du cadre du projet : On veut rendre ce jouet "vendable", pas organiser un concours de vitesse.
Tant mieux, parce qu'au moindre effort dans la côte du "8" : C'est une course d'escargots.


nb : Cette démonstration pitoyable n'est sûrement pas due à la nullité des pilotes (J'ai la verte, Yukié la rouge). 
C'est juste de la prudence...


(*) Tension = vitesse ?

Ce qui est surprenant, c'est que la vitesse varie effectivement lorsqu'on agit sur la manette - ou sur la position de la fiche bleue - : 

Le principe du moteur est de vibrer à la vitesse du secteur (50Hz), chaque griffe descendant sur le rochet en face, faisant tourner l'arbre.

Donc la tension ne devrait pas avoir d'influence ?

Je pense qu'en augmentant la tension, l'électroaimant vibre avec plus d'amplitude et que grâce aux 4 rochets légèrement décalés, l'élan plus important d'une griffe permet de faire tourner l'axe de plusieurs positions à chaque coup (d'où le manque de progressivité).

En attendant une meilleure explication, je vais rendre son jouet à Éric.

J'aimerai qu'il le cède à quelqu'un qui saura finaliser sa restauration ? - Et qui sera à coup sûr meilleur pilote que nous. -


mardi 12 juillet 2022

Nikko - Porsche 917-10

Éric est (entre autres) brocanteur dans la région, il m'a demandé si on pouvait rendre "vendable" cette voiture radiocommandée qui date des années 70.

Elle est complète dans sa boîte, même le mode d'emploi est présent. Un objet qui serait apprécié par les nostalgiques de leurs jouets d'enfants. Mais pas dans cet état.

Elle a été bien utilisée, puis oubliée avec les piles dedans. Et ça a coulé, oxydé, rongé, ...
Que du déjà vu.

Je sais déjà qu'on ne va pas essayer de restaurer les adhésifs décoratifs de la carrosserie : Le temps finit par donner cet effet de transparence "papier gras", la seule solution serait de les remplacer.
Dans cette restauration, on ne reconstruira que ce qui est indispensable au fonctionnement.

Démontage.

Rien de compliqué, il faut juste faire attention à dessouder les connexions au boîtier de piles sans faire fondre le plastique.

Dans le compartiment des piles, des ressorts on carrément disparu.
Je vais les remplacer par ceux d'une vieille télécommande de tv.

Heureusement le morceau de charnière cassée est dans la boîte, il sera recollé à la colle à maquettes.


L'oxydation est bien collée au plastique, gratter c'est rayer.
Mais après un bain d'acide chlorhydrique, il suffira de frotter avec un chiffon.


Le reste n'est que de la saleté : Trempage dans de l'eau savonneuse et nettoyage à la brosse à dents.

Les roues comportent des pneus en caoutchouc, et alors que la vraie 917 était une voiture de circuits, ce jouet semble avoir couru en rallye.

Télécommande :

Le plastique est en bon état, mais un des contacts de la plie 9 V est très oxydé. J'ai réussi à le sauver après un bon "grattage" à la Dremel, suivi d'un étamage. C'est moche mais ça se voit pas.

Électronique :

Tout semble en bon état, on verra bien si ça fonctionne toujours. La seule panne plausible serait un transistor germanium h.s par effet "whiskers" (sujet étudié ici par la Nasa).

Ça roule ?
Vu le budget piles, j'ai d'abord testé l'électronique en branchant voiture et télécommande sur les alimentations de labo.

Ça fonctionne, on peut faire le plein...

... et jouer !


Le fonctionnement est tellement minimaliste que j'ai vérifié dans le mode d'emploi :
La voiture roule tout le temps, en appuyant sur la télécommande elle fait des cercles en marche arrière.
Franchement... Même avec une télécommande à une voie, Nikko aurait pu prévoir un stop.

Conclusion :

Pourvu que le prochain propriétaire de ce jouet pense à retirer les piles avant de le ranger.

Et comme Eric possède aussi un authentique "Circuit 24" qui ne fonctionne plus, on va peut-être prolonger la nostalgie dans un prochain sujet.


dimanche 10 juillet 2022

Denon SA-3900 (4/3) ?

Longue période de silence sur le blog, pourtant quelques objets ont déjà été réparés, alors que d'autres sont en attente depuis un moment.

L'excuse ? Priorité à l'installation🍾 définitive (?) à Loches.
La motivation "je dois finir ça avant de rentrer à Paris" a laissé la place à "je peux réparer ça le w-e prochain".

Deux fois sur le métier remet ton ouvrage(*).

L'ampli de Simon présente une nouvelle panne. Après quelques heures de fonctionnement - ou même de façon plus aléatoire - : Petit "clac" puis silence.

Il me dit que c'est le relais qui connecte les sorties H.P. quelques instants après l'allumage, qui "retombe".

Trouver la cause : 3h.

Retour sur la table d'opération, je commence par suivre la connexion de la bobine du relais.

Une broche est à la masse, l'autre - via le petit fil jaune qui zig-zag entre les composants -, est pilotée par la poignée de composants à proximité de la résistance de 220 ohms que j'avais changée.

Je commence par un voltmètre aux bornes et je laisse chauffer...

À la mise sous tension, on mesure -24,2 V (tension nominale du relais : 24 V)

Au bout de 10 minutes la tension se stabilise vers -26,5 V, soit 10% de plus que la tension requise. Mais cela ne bouge plus pendant les 2 heures suivantes, et le relais reste "collé".

La résistance est bien chaude, mais avec ~10 V aux bornes, elle ne dissipe même pas 1/2 W.

J'éteins, rallume : Tout continue à fonctionner.
Super ! Une bonne panne aléatoire impossible à reproduire ? :(

Bouger un peu le circuit, tapoter les composants alentours, rien...
Mais 1 minute plus tard, le relais se coupe !

En cherchant avec la point de la sonde, je repère qu'une résistance (R406) semble un peu "lâche". Dés que je touche une des broches, le relais fait du Morse.

Côté soudures, en regardant bien, la panne est évidente : Une soudure sèche !

Une semaine avant, Jeff me demandait comment repérer ça. En voici un bel exemple :


La soudure sèche forme un boudin autour de la broche sans la recouvrir. Les bonnes soudures semblent avoir fusionné avec la broche.

Le pire c'est que j'aurai dû le voir ? J'avais changé la résistance qui partage la même pastille, sans refaire la soudure d'à côté. 

Leçon : Il faut éviter de réchauffer une soudure ancienne (ou de rajouter de la soudure par dessus).
Le plus sage est de refaire une soudure propre.

Réparation : 1 minute.

Retirer toute la soudure (ici la pompe manuelle suffit), nettoyer broches et pastilles, re-souder, regarder à la loupe et bouger légèrement le composant pour vérifier que ça tient bien.

Puis refermer cet ampli, et le rendre à Simon.

Conclusion :

À quand le prochain retour d'un appareil que j'ai déjà - soit-disant - réparé ?

Bientôt... : Le "Teppaz" de Joachim n'a pas fonctionné longtemps, le son devient horrible après quelques minutes. Et je crois bien que là, c'est vraiment de ma faute.



(*) La maxime de Boileau, c'est :

"Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage 
".

Si j'en suit à la lettre la première partie (4 mois d'attente pour Simon), j'espère que la seconde partie ne s'appliquera pas sur son ampli.


Sony TC-188SD

Cette réparation s'est faite "à quatre mains", mais aucune pour prendre la moindre photo.

Heureusement le peu de temps passé permet de décrire cette intervention en quelques lignes :

Cassée la voie !

Jeff a un magnétophone K7 Sony dont une voie est muette.

Il a trouvé mon contact direct dans ce blog (il faut chercher...) et comme il habite à quelques kms de Loches, ce magnéto s'est vite retrouvé sur l'établi.

C'est un Sony TC-188SD, en photo ici :  https://www.doctsf.com/sony-tc-188-sd/f58730

Comme Jeff s'y connaît un peu en électronique, je lui propose qu'on essaye de réparer ça ensemble. Il a déjà ouvert la bête pour un bon dépoussiérage + "spécial contacts" dans les switchs, suivis par un remplacement des courroies.

Ça tourne, mais seul un vu-mètre bouge.

J'ai trouvé le "service manual" ici :

https://ia804509.us.archive.org/23/items/manual_TC188SD_SM_SONY/TC188SD_SM_SONY.pdf

Pour trouver la panne sur un circuit audio, il est préférable de suivre le signal jusqu'au premier problème. On part ici de l'entrée de la tête de lecture.

Deux câble blindés en provenance de le tête atterrissent au dos du circuit imprimé. Un pour la voie gauche (ok), l'autre pour la droite (en panne).

Chaque câble comporte 2 fils reliés à la tête ainsi que le blindage relié à la masse.

En touchant l'arrivée sur le circuit imprimé, la voie "ok" montre à l'oscilloscope le - très faible - signal audio.

La voie droite / fil blanc affiche une tension continue qui descend rapidement à 0 : Une capa qui se décharge ; L'aiguille du vu-mètre saute (ce qui laisse espérer que tout ce qui suit cette entrée fonctionne).

Avant de suivre le signal sur chaque étage (transistor), on va déjà vérifier si la panne provient de la tête ou de l'électronique.

La manipulation la plus simple, c'est de croiser les voies :

  • Si la panne reste à droite et que la gauche fonctionne toujours, c'est que la panne se situe sur l'électronique.
  • En revanche si la panne change de voie, c'est que l'électronique est ok et que la panne est avant (tête de lecture ? fil coupé ou en court-circuit ?)

Comme il est peu probable qu'une tête de lecture K7 soit h.s, je parie sur la première option.

Et j'ai tort : En croisant les câbles c'est maintenant la voie gauche qui est muette, tandis que la droite fonctionne.

Pour regarder côté tête on retire la façade de la trappe.

La panne est vite trouvée : Deux fils partant de la tête - proches de la façade - sont cassés ; Les deux autres fils (voie gauche) sont plus éloignés et intacts.

La cause ? probablement le nettoyage un peu vigoureux... Les fils sont très fins.

Vu le résultat du nettoyage de mon Tektro 2236, je suis mal placé pour donner des leçons.

La réparation prends 2 minutes : Nettoyer les broches de la tête, re-souder les fils. Ne pas oublier de rétablir la position des câbles sur le circuit imprimé.

Fini ?

Et la lumière fut h.s.

Une ampoule d'éclairage des vu-mètres est grillée. Ça ressemble à un fusible en verre peint en rouge, mais beaucoup plus petit.

C'est alimenté en ~6,5v alternatif, Et Jeff me demande si on peut remplacer ça par des leds si jamais on ne trouve pas d'ampoule de remplacement.

On peut évidemment monter une led (ou deux leds tête-bêche), mais en regardant sur le schéma, on peut voir qu'une autre solution serait de se brancher derrière le pont redresseur déjà présent :

La sortie est indiquée de 16v, et le condensateur de filtrage est un... 16v ? Marge de sécurité chez Sony : 0%.

Pour le calcul de la résistance, on peut se référer à :

https://www.positron-libre.com/cours/tableaux-formulaires/tableau-resistance-led.php

Et même si on monte plusieurs leds en série (micro-leds dans l'ampoule ?), le calcul de la résistance reste simple.

Fragile oscilloscope... 

Jeff m'a également posé quelques questions sur l'utilisation d'un oscilloscope. J'ai ressorti le Tektro 2236 (plus simple d'utilisation que le Rigol 5000), pour constater qu'il n'a pas apprécié les déménagements : La luminosité "saute" dés qu'on touche un bouton. Ça ressemble à un faux contact, on verra ça une autre fois.

... et soudure sèche ?

C'est même possiblement une "soudure sèche", et justement Jeff se demande comment reconnaître cette source de panne.

Eh ben...

Exercice pratique en situation réelle (bien qu'involontaire) dés le prochain article.