Alors avant de décider ce qui sera fait l'intérieur (je sais déjà... suspense...), attaquons l'extérieur.
Imperator.
Pour commencer, les "chiures de mouches" sur le plastique n'en sont pas : Ce sont des points de rouille sur une tôle peinte.
Il n'est plus question de nettoyage, il faut repeindre. On commence par démonter chaque pièce, par chance les tétons de plastique peuvent être rognés en laissant suffisamment de tige pour la remise en place.
On peut voir que certaines dorures étaient "or rose" la teinte a disparu des parties exposées. Pour les joncs il suffirait de les retourner mais pour les flancs... on verra.
La peinture est enlevée au décapant en gel et révèle une tôle en bon état.
Je décape totalement la face visible et traite les deux côtés au destructeur de rouille.
Crème anglaise "maison".
Une couche d'apprêt en bombe suivie d'un lustrage à la paille de fer 0000 ont gommés les piqures et la surface est prête à être peinte. Mais la bombe de peinture que je me suis procurée au Ler** Mer*** est une cochonnerie juste bonne pour taguer un mur. Après deux tentatives (crépi ou coulures), c'est retour à la case décapant / apprêt.Je finis par opter pour l'aérographe et je fais mon propre mélange pour obtenir la teinte : Base blanche, quelques gouttes de jaune vif un peu de marron foncé.
Une belle caisse.
Pendant que laLa surface n'est pas un simple plaquage, le bois massif a été cintré.
Un coin de la façade est décollé : Colle acrylique et presse, c'est de nouveau solide.
Le bois a été copieusement vernis, ma première tentative de ponçage a encrassé la toile émeri sans révéler le bois.
Vu la finesse au niveau des cintrages je ne me risque pas au ponçage électrique : Place au décapant.
Et comme on n'est jamais à l'abri d'un coup de chance, cela retire également l'ancienne teinture.
L'opération particulièrement salissante est achevée... dans la baignoire. Comme il n'est pas envisageable de rincer à grande eau, j'essuie cette "glue" à la paille de fer et à l'éponge humide. Il faudra plusieurs heures et deux nettoyages pour tout décaper, mais je suis le premier surpris par le résultat.
Il serait presque tentant de garder le bois clair tel quel, mais les courbes présentent un noircissement, provenant de la peinture intérieure absorbée par la finesse du bois à l'emplacement des cintrages. De toutes façons cela ne s'accorderait pas avec le "crème" de la façade, et le bois blond il y'en a suffisamment sur les meubles suédois.
Teinture.
J'opte pour la couleur "palissandre" (brun chaud légèrement rouge) pour ne pas trop masquer les veines du bois. La teinture est appliquée comme il se doit avec un chiffon de coton, en suivant les lignes du bois. Un second chiffon est à portée de main pour essuyer tout excès.Et pendant que la teinture sèche, que faire ? l'autre poste.
Uniq.
J'en suis resté à une cassure qui avait été réparée avec des agrafes. Malheureusement il y a aussi des traces de colle qui empêchent l'alignement parfait des deux parties. Écarter la fracture pour nettoyer, c'est risquer qu'elle se propage encore plus. Je préfère nettoyer au mieux (alcool forcé à l'aérographe) et recoller à la "cyano".C'est en grattant les trace de colle au fond des creux que je constate qu'il devait y avoir là un filet doré, on veillera à le refaire.
La colle est infiltrée par l'intérieur et le tout est maintenu sous pression quelques heures.
La ligne de fracture présente quelques éclats manquants, principalement sur les reliefs qui dessinent l'ouverture. Je bouche / reconstruit avec un mastic de modélisme, sans oublier les trous des agrafes.
J'ai essayé de teinter ce mastic en brun avec de la peinture glycéro ou de l'acrylique, mais c'est un échec. C'est possible avec certaines résines mais ici les dégâts sont suffisamment petits pour être peints à la fin.
Puis tout est poncé au papier de verre "à l'eau" grain 1000. Comme le mastic se réduit un peu en séchant il faudra répéter l'opération 3 fois avant que les parties reconstruites soient quasiment impossible à deviner au toucher.
J'ai poncé les cloques de la brûlure, mais cela fait apparaître une tache claire qui sera difficile à masquer. Cette radio n'aura peut-être pas sa place dans un musée mais on ne va pas s'arrêter là.
En attendant la suite, un prochain court article devrait - à nouveau - traiter de l'inutilité d'une réparation mais du plaisir de la tentative : "Transfo ? Ne coupez pas !"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire